Un trek au Népal

Faire un trek au pied des grands sommets de l’Himalaya était un rêve. C’est devenu une réalité.
Réalité un peu écornée car pour des raisons de temps (dans le ciel et dans le timing), je n’ai pu aller dans les vallées arides qui m’attiraient, ou atteindre un des camps de base mythiques. Qu’importe. Il y eut des moments magiques et c’est ceux-là que je retiens au moment où j’écris ces lignes après mon retour.

Disons le tout de suite, l’intérêt de la basse saison c’est d’éviter les centaines de randonneurs en file indienne sur les chemins étroits, l’inconvénient, euh, comment dire, eh bien c’est que ce n’est pas la bonne saison justement : Il ne fait pas que beau Je ne suis pas partie seule, mais avec Padam, porteur/guide incroyablement efficace et délicieux compagnon de route. Un trek qui s’avère fort vert (et pour cause…), soutenu (nous le raccourcirons tout de même d’un jour vu notre vitesse de marche et la météo), et propice à un cheminement intérieur. Sérénité

Les chemins de forêt nous permettent de traverser quelques villages dont on comprend la vie au quotidien quand ils ne sont pas envahis de refuges/guesthouses, de nous poser près des drapeaux de prière colorés, d’admirer les très belles terrasses cultivées, et surtout d’apprécier pleinement les moult marches. Oui, car le Népalais aime les escaliers. C’est sûr, cela évite que les chemins ne soient pas endommagés. Mais j’avoue qu’à raison de 1 000 à 1 200 mètres de dénivelé positif par jour, cela fait réviser la musculature des membres inférieurs de l’être humain.

Oh encore des marches, ça faisait longtemps.

Terrasses, terrasses...

Gandruk, le village où il fait bon rêver

 

Sur le chemin, ce sont des rencontres. Des sourires. Des tonnes de « Namasté » lancés joyeusement, les mains jointes au niveau du visage.
Ce sont aussi des embouteillages pour cause d’ânes tout terrain. Ou des hommes, et femmes, portant des charges incroyables juste attachées à leur front. J’ai beau savoir que le Népal est le pays des sherpas, quand même… Quand il s’agit de matériel de construction, je ne peux m’empêcher de penser à une nouvelle version du chemin de croix. La vie au village

Les gens des cheminsTemple

La mousson semble s’être invitée plus tôt que prévu cette année. Mais elle nous laisse des levers de soleil magiques, grandioses. Je voulais voir les ces hauts sommets de plus de 8000 mètres, je suis heureuse de pouvoir découvrir les Annapurnas et les Dhaulagiris ainsi. Un matin, l’air est si frais que je m’imagine ressentir le froid de la neige sur mon visage. Il n’en est peut-être rien, mais l’impression est bel et bien là.

Je me laisse hypnotiser par la force et la sérénité de ces sommets. Touchée par leur grâce, touchée par leur paix. PaixGrandiose

 

 

 

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