Raouf et Amine, « ouvrir un bar-restaurant à Yangon »

[ezcol_1third]

Raouf et Amine

 

[/ezcol_1third] [ezcol_2third_end]

 

Les gars Raouf et Amine, un vrai poème ! Ils  dévorent la vie à pleines dents, vont vite, et profitent de tout. Tout en même temps.

Ils m’ont ouvert la porte de leur colocation dans les faubourgs Nord de Yangon, j’ai vraiment l’impression que nous avons emménagé tous les trois ensemble dans cet immeuble où nous sommes les seuls non Birmans. Chacun sa vie et pourtant nous vivons les journées ensemble. Ce sont mes deux anges gardiens, mes deux nouveaux-amis-de-longue-date… Bref, je les adopte immédiatement, et c’est réciproque.

Mais qui sont donc ces deux-là ?

[/ezcol_2third_end]
Raouf et Amine sont deux amis d’enfance de Tunisie, où ils sont nés il y a un peu plus de trente ans.
Depuis, l’un et l’autre se sont baladés dans le monde. Sans se perdre de vue.
Raouf a travaillé comme coordinateur logistique en ONG. Je ne me souviens plus de tous les pays dans lesquels il a apporté son sens de l’organisation au cordeau et son énergie vibrante, mais j’ai retenu le Congo, le Sud Soudan et le Pakistan. Et le dernier poste en date, le Myanmar.
C’est à ce moment-là que son pote Amine vient lui faire un coucou. Car Amine n’est pas si loin, à Pékin plus précisément, où il travaille dans la restauration. Métier qui l’a emmené de Paris aux Seychelles, en passant par Boston et Washington.

C’est entre deux visites au milieu des temples de Bagan, au bord d’une piscine en train de siroter un verre, que nos deux larrons se mettent à rêver. « Et si… Et si on ouvrait un bar en Birmanie ? ». C’est le déclic. En deux temps trois mouvements, ils finissent leur mission et mettent un terme à leur contrat. Ils prennent un appartement et se mettent à la recherche d’un local. Qu’ils trouvent. Au moment où j’écris ces lignes, ils sont en train de superviser les travaux. Ou plutôt d’ajuster en live les plans qu’ils ont eux-mêmes dessinés, au grand dam des ouvriers, très patients et un brin rigolards. Objectif : ouverture d’ici 3 semaines. Ce sont les rois de l’initiative, de la prise de risque, de la débrouille, du culot et du sourire à toute épreuve, alors on y croit tous !
Pour tous les deux, le plus loin où ils sont allés, c’est ici, en ce moment, avec l’aventure qu’ils sont en train de mener. « Ouvrir un resto en Birmanie. » Ils aiment se répéter ces mots-là pour s’assurer qu’il s’agit bien de réalité et non d’un rêve…
Et c’est entre un rendez-vous de chantier pour faire déplacer une énième fois le tableau électrique, une virée à l’autre bout de la ville pour vérifier les dimensions des meubles sur-mesure, un avion à Hong-Kong pour dénicher les assiettes de leur rêve, qu’ils se retournent l’un vers l’autre et se disent « 9alou 7el bar fil Birmanie  ». Littéralement « Mais quelle idée, ce bar en Birmanie… » Moi je dis, « Mais quelle idée, bravo ! »

Les gars, « mes hommes » comme le chante Barbara, si vous lisez ces lignes, n’oubliez pas, je suis dans le nord du pays, mais je serai là pour l’ouverture. Promis !

 

Leur (future) page facebook : https://www.facebook.com/pages/The-Lab/253940131423611?ref=nf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>