Michelle, « voyager loin mais n’être pas aller assez loin »

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Michelle

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Michelle, la pétillante Michelle.
Michelle, la douce Michelle.
Michelle, la vibrante Michelle.

Quelle énergie, pour tout. Pour démêler des projets compliqués, pour dégoter le petit endroit incroyable,  pour organiser qui un week-end avec ses proches, qui une soirée avec ses amis, qui un voyage à l’autre bout du monde pour elle, pour prendre un avion comme d’autres prendraient le métro… Bref, Michelle.

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Michelle que j’ai l’impression de connaître depuis longtemps, comme une amie éloignée. Avant de réaliser que nous ne nous sommes côtoyées que dans le cadre professionnel… il y a huit ans. Les réseaux sociaux ont fait le reste, et les liens virtuels sont devenus réels. Elle m’invite chez elle, à Happy Valley (!) au cœur de Hong-Kong Island et m’ouvre grand les portes de son monde. Avec générosité.

Michelle symbolise à elle seule le mot ‘voyages’, au pluriel bien évidemment. Je ne l’imagine pas autrement qu’entre trois pays, celui d’où elle arrive, celui où elle va partir sous peu, et accessoirement celui où elle est en train de profiter de la vie à pleines dents, là maintenant.
D’ailleurs, elle a trois passeports. Celui du Liban, son pays, l’unique, le sien. Celui du Canada où elle a immigré adolescente. Celui de la France, où elle a habité plusieurs années.

Les grands départs de Michelle correspondent parfois à des dates historiques pas très heureuses. Pourtant elle ne fuit pas en avant, elle réagit. Vite, et fort.
Le Liban est en guerre ? La famille part au Canada en 1989.
Le 11 septembre 2001 voit les tours de NYC tomber alors qu’elle habite juste à coté ? Elle part en France.
Elle travaille à l’organisation de la Société Générale à Paris et veut ouvrir un bureau à Hong-Kong alors que l’affaire Kerviel éclate en 2008 ? Elle ne lâche rien, elle trouve les projets et financements, et elle part.
Elle aura vécu sur tous les continents du Monde, à part l’Amérique du Sud. Mais elle aura parcouru plus de pays que la plupart des gens dans mon entourage. Si le slogan n’avait pas été déjà copyrighté, je parlerais volontiers à son égard de force tranquille.

Je me délecte par avance de son plus loin à elle, mais elle me coupe l’herbe sous le pied, en me disant qu’elle considère ne pas encore être allée assez loin. Je comprends qu’elle ne parle pas de géographie…
C’est curieux, Cassia la Brésilienne rencontrée au Myanmar m’avait dit la même chose. Toutes deux sont de très grandes voyageuses, par passion, par métier. Et ce sont les mêmes mots qui reviennent.
Michelle ajoute : « Tu sais, je crois bien que ma zone de confort c’est le changement. Chaque année je me souhaite de prendre plus de risques. Et quand arrive chaque 31 décembre, je n’ai pas l’impression de l’avoir fait  ». Comme quoi, tout est encore une fois une question de système de références.

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