Bénédicte, « prendre un cabinet d’infirmière à Tubuai »

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Benedicte

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Bénédicte a vécu jusqu’à 20 ans à La Réunion, l’Inde de sa mère se reflète dans la couleur de sa peau. Elle a l’énergie pétaradante, tout feu tout flamme. Attention, il ne vaut mieux pas être en face d’elle quand elle négocie !

Quand je la rencontre à l’aéroport de Raiatea, elle est en vacances avec Mathieu son ami d’enfance, ils ont tous les deux quitté La Réunion, mais ne se sont pas perdus de vue. Il est médecin à Marseille et est venu lui rendre visite, en Polynésie où elle habite depuis trois ans.

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C’est donc tous les deux qu’ils profitent de trois semaines de vacances pour profiter des îles. Enfin, pour l’instant, profiter est un bien grand mot, ils se demandent s’ils ne doivent pas changer leur programme vu la pluie diluvienne qui tombe, qui ruine un peu leurs plans, et accessoirement empêchera peut-être l’avion d’atterrir à Maupiti où nous nous rendons.
C’est ainsi que je fais leur connaissance. Je ne me doutais pas à ce moment-là que nous voyagerons six jours ensemble, de Maupiti à Rangiroa en passant par Bora Bora.
Mais c’est quoi donc son histoire à Bénédicte ?

Elle a fait le trajet La Réunion – Bordeaux pour menes ses études d’infirmière. Et elle reste en France pour y travailler. Jusqu’à il y a trois ans. L’appel des îles est trop fort. Une opportunité se présente, non pas à La Réunion mais… en Polynésie.
Qu’à cela ne tienne, elle relève le défi. Et pas des moindres : acheter un cabinet à Tubuai, une île de 2 000 habitants dans l’archipel des Australes sans vraiment savoir ce que cela signifie. Les îles, ça la connaît. Mais là, c’est petit quand même. Alors pour l’instant, elle profite de la vie que lui confère son rythme de travail (une semaine sur deux, grâce à une belle répartition avec une collègue). L’envie de bouger est en train de la titiller à nouveau. Peut-être pour Moorea, mais les places y sont chères, contrairement à la plupart des îles polynésiennes en manque de médecins et infirmières.

Alors oui, c’est bien à Tubai le plus loin où elle est allée. Un choix qui en appelle d’autres pour cette tout juste trentenaire qui se demande bien où et comment construire sa vie.

 

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